Ainsi vîmes-nous atterrir dans la salle de réunion, en combinaison grise, Hubert l'Eclair. De son sac il sortit son flash, puis son flash et encore son flash. Il possède trois cobras (le cobra étant ce flash à tête orientable qui se fixe sur la broche du dessus du boîtier et qui ressemble à un cobra quand sa tête est abaissée. Extrêmement utile quand on en a besoin). Donc trois : 

- un cobra de l'époque de l'argentique. Il nous a expliqué comment il le remettait en service sur un appareil numérique à l'aide d'un petit dispositif intermédiaire, truchement entre ledit flash et son Canon.

- un cobra d'époque moderne, normal quoi.

- Un cobra chinois, tout ça pour dire que si certains flash coûtent un bras ou un demi-bras (ça dépend de la longueur), il en est de bien moins chers qui fonctionnent tout pareillement.

Bien sûr, ce flash lui fit une chinoiserie en refusant de fonctionner.

La démonstration de la commande de flash par radio fut néamoins très instructive puisqu'il est possible de déclencher depuis une pièce un flash posé sur une table dans une autre pièce. Ici ptit rappel : les flashes sont commandés par des contacts électriques sur votre appareil, mais ils peuvent aussi fonctionner en "esclave" (slave), étant déclenchés par un autre flash (par exemple le flash intégré de votre boîtier). Les flash fonctionnent généralement en automatique (I-TTL) ou en manuel (là, faut savoir). On peut régler différemment le master (maître) et le ou les esclaves. C'est moderne.

L'assistance semblant avoir compris l'intérêt de l'éclairage indirect, ne revenons pas dessus. Laurent donna des précisions sur les diffuseurs en montrant qu'il en existe de toute sorte à des prix allant d'une vingtaine d'euros à plus. Certains permettent de remplacer, en macro, le très coûteux flash annulaire ou spécial pour. Michel a rappelé qu'une feuille de papier blanc enroulée autour d'un flash cobra  fait aussi un excellent diffuseur pas cher (si on peut se permettre le prix d'un élastique pour tenir le tout). A ce suejt si vous optez pour un cobra générique (moins cher), vérifiez bien qu'il est compatible avec la marque de votre boîtier (la broche du boîtier comporte des contacts qui ne sont pas les mêmes d'une marque à l'autre).

Un flash peut-il régler automatiquement l'intensité de son éclair ? la plupart réglent la durée de l'éclair, quelques uns, plus élaborés, règlent aussi l'intensité. Laurent dixit.

Comment évaluer la puissance d'un flash ? Par le nombre guide, Laurent respondit.

Qu'est-ce le nombre guide ? Laurent Internet consultat (faut dire que le soir, on fatigue). Le nombre guide est le rapport de l'ouverture du diaphragrme à la portée, en général à ISO 100. Donc, nombre guide divisé par diaphragme = portée. Utile pour un réglage correct. Cette démonstration prenant la tête, on peut simplement retenir que plus le nombre guide est élevé et plus le flash est puissant. Les cobras ne sont pas les plus puissants ; le flash-torche qu'on place à côté de l'appareil sur une barrette sont les plus puissants. Laurent expliquat.

Nous avons ensuite regardé quelques photos jolies, scéance au cours de laquelle Hubert s'est écrié soudainement, "ça y ça marche", après avoir passé quelques temps silencieux à examiner le menu de son flash chinois. Car les flashes ont aussi des menus qu'il faut consulter de même que le menu de l'appareil photo, ce qui, en passant, peut-être un excellent moyen de trouver le sommeil. Sur ce, nous nous sommes souhaités la bonne nuit.